Le latin, c’est trop bien !
La dimension culturelle est centrale lorsque l’on étudie le latin. En effet, dans l’Europe actuelle, la majorité des pays qui la compose a bénéficié des apports de la civilisation romaine. Ainsi, un élève latiniste comprendra-t-il mieux notre monde et la richesse de notre identité contemporaine à travers l’étude de la langue et de la littérature latine et de la civilisation romaine (mode de vie et de pensée, architecture, arts, techniques…). Il pourra également découvrir concrètement ce monde à travers les voyages et les sorties organisées par le professeur : voyage à Rome, sortie au théâtre, visite de musée, etc.
En outre, l’étudiant en latin sera également plus sensible au sens des mots, par l’examen de l’étymologie, non seulement dans sa langue, mais également dans d’autres langues vivantes. Par exemple, du latin nox, noctis = la nuit, pourra-t-il déduire les mots night en anglais, nacht en allemand, notte en italien, noche en espagnol ; il comprendra alors le terme de ‘noctambule’ ou ‘nocturne’ en français. L’étude du latin est évidemment la voie idéale pour renforcer la compréhension des mécanismes des langues étrangères mais aussi et surtout du français.
Enfin, tordons le cou aux idées reçues : les disciplines littéraires et les langues anciennes en particulier offrent des débouchés variés sur le monde du travail grâce à l’apprentissage de la rigueur, des raisonnements logiques, inductifs et déductifs, de l’utilisation d’outils informatiques variés (Canva, powerpoint, prezi, padlet, etc), des compétences organisationnelles (souper d’option avec l’option espagnol PAR et POUR les élèves).